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L'Auberge Espagnole


L'Auberge Espagnole - Allociné

Je pense avoir vu ce film à peu près 1 milliard de fois ! Certainement, parce que si j’avais eu le courage à l’époque, j’aurais aimé vivre les aventures de Xavier...

Pour résumer : Xavier, étudiant Erasmus, part donc à Barcelone pour ses études. Il va découvrir les joies de la collocation avec d’autres jeunes venus du monde entier et qui vont bien évidemment devenir amis !

Je connais beaucoup de personnes qui m’ont dit s’être ennuyées devant ce film. Pour ma part, c’est un coup de cœur assuré ! Pour la première raison que je vous ai exposé plus haut, mais également, vous vous en doutez, parce qu’on y voit Barcelone en long et en large ! Je trouve que Klapisch a bien su mettre la ville en valeur (des films peuvent aussi vous donner envie de découvrir une destination et je vous parlerais du grand Woody Allen, qui possède cette précieuse capacité !) Et puis, j’apprécie énormément Romain Duris, je pense n’avoir loupé aucun de ses films. On va dire que toutes les conditions étaient réunies pour que j’adhère !

L’Auberge Espagnole c’est partir vers l’inconnu pour revenir en étant un autre. C’est cette bande de potes qui se forme et se soude. C’est cette richesse culturelle également. C’est ce langage et ces codes un peu fébriles au début, que l’on crée afin de pouvoir communiquer (à tous ceux qui ont déjà film : « what ? La Fuck(fac) ? » Wendy au téléphone).

Bref, vous l’aurez compris, ce film me fait voyager sans même quitter la maison !

Et pour tous ceux qui, comme moi, ont aimé regarder les aventures de cette bande d’amis, nous avons eu la chance de pouvoir les retrouver quelques années plus tard dans Les Poupées Russes. Ils se retrouvent alors tous pour le mariage de l’un d’entre eux et nous découvrons ce qu’ils sont devenus. J’ai également beaucoup aimé cette suite. Je me suis beaucoup plus attachée au personnage de Wendy, et les autres n’ont pas perdu de leur charme. Et là encore, nous voyageons, Londres (que j’ai aimé redécouvrir), la Russie.

Dans Le Casse Tête Chinois, nous les retrouvons cette fois à New York (là encore, certaines images sont magnifiques). Autour du cap de la quarantaine. Nous découvrons leurs nouvelles vies et leurs nouveaux projets. Cette fois, je suis un peu déçue. La touche Klapisch est toujours là et fait toujours du bien mais je n’ai pas tellement adhéré à l’évolution des personnages.

Pouvoir suivre la vie de ce petit groupe, de leur rencontre, alors jeunes étudiants, à leurs 40 ans, étaient une bonne idée. Je ne suis pas certaine qu’un autre volet soit nécessaire même si je sais que je me précipiterais tout de même pour le voir.

Finalement ces trois films, sont un peu l’évolution que nous pouvons tous avoir. Des chemins qui se croisent, se décroisent et se recroisent. Des erreurs, des réussites, des échecs, des amours, des découvertes, des déceptions, des vies tout simplement. Et c’est peut-être ce qui lie ces trois films et ce qui me captive à chaque fois : ces personnages sont « classiques », "ça pourrait être lui, elle, vous, moi". Il y a de l’authenticité dans ces parcours et des rappels à nos propres morceaux de vie … Merci Mr Klapisch. A.

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