Aujourd'hui, je vais partager avec vous, l'un de nos meilleurs moments en Bretagne. Vous connaissez peut-être la légende qui affirme qu'il y aurait 365 îles dans le Golfe du Morbihan. Une pour chaque jour de l'année. En réalité, il y a en moins, mais le nombre reste tout de même important. Nous ne les avons pas toutes découvertes bien évidement mais l'une d'entre elles nous a envoûté et porte le doux nom de Hoëdic.
Ici, il y a tout ce que nous aimons et tout ce dont nous avons besoin. En quittant le Port de Quiberon nous trépignons d’impatience à l’idée et l’envie de retrouver notre coup de cœur de l’an passé. Impossible pour nous, d’imaginer être déçus. Hoëdic sera notre havre de paix, nous le savons !
Mais le petit havre de paix se mérite puisque nous avons failli manquer le bateau … Sueur pour se garer au Parking de l’Océan. Il reste des places (ouf), mais la marge de manœuvre est comment dire … très faible ! Pour tout vous dire, en passant la barrière du parking, un groupe de retraitées nous regardent passer et nous lancent un « bon courage » venu tout droit du cœur … Merci Mesdames, mais pourquoi ce « bon courage » ? Nous avons vite compris. Je me réjouis alors d’avoir une petite voiture ! Bagages sous le coude (enfin sur le dos, dans les mains, dans la poussette et sous le coude), sprint jusqu’au bateau et nous voilà à bord (au bord de la crise d’asthme mais à bord …). La traversée cette fois, est assez longue. J’avais d’ailleurs oublié. Il me semblait qu’en 30 minutes à peine nous serions les pieds dans le sable. Finalement, il nous aura fallu plutôt 1h20, le bateau faisant une petite escale sur l’île d’Houat.
Et puis, ce même enchantement, à peine le pied posé au sol. Un soleil radieux et ce paysage qui nous rappelle tant de bons souvenirs et qui semblent vouloir nous en offrir de nouveaux.
Nous logeons deux jours dans un gîte au centre de l’île. Il n’y a pas foule, mais nous apprenons qu’un festival aura lieu dans quelques jours sur une île voisine et qu’une grande partie des restaurateurs part dès demain prêter mains fortes. Finalement, un seul restaurant restera ouvert. Celui de l’hôtel Les Cardinaux. Ce restaurant nous a d’ailleurs beaucoup plu ! C’était tout d’abord très bon, mais en plus le personnel y était très agréable ce qui ne gâche rien (nous n’avions pas vraiment eu de bonnes expériences jusque-là). Il faut penser à remercier la serveuse de ce restaurant sans qui nous aurions certainement terminés en mode esquimaux sans ses bons conseils. En effet, bons touristes de base, nous souhaitions manger en terrasse pour profiter du grand air mais aussi, soyons honnêtes, pour permettre au Petit homme de gambader sans trop toucher à tout partout. « Vous êtes vraiment sûrs de vouloir rester dehors ? ». A force de poser cette même question à plusieurs reprises, je me suis dit qu’il devait tout de même y avoir un petit message subliminal qu’on arrivait pas à décoder (ou qu’on ne voulait pas décoder). « Vous savez dès que le soleil se couche, les températures vont réellement baisser » … Effectivement, à peine 30 minutes plus tard, on se réfugiait déjà à l’intérieur en quête de chaleur !
Bref, je m’étale sur des petits détails, le plus important étant tout de même de vous parler de cette île ! Vous pouvez largement en faire le tour en une journée. Pour nous, il nous fallait forcément plusieurs tentatives parce que le Petit homme refusait parfois (souvent) d’avancer, les cailloux étant tellement merveilleux et attrayants par ici ! Ce qui est magique, c’est que l’île possède tous les paysages espérés ! Un coup rocheuse et sauvage, d’autres fois paradisiaques avec ses étendues de sables fin et son eau cristalline, et à d’autres endroits plus « nature » avec ses coquillages, algues etc.
Je crois que ces trois jours et deux nuits passées sur l’île ont certainement été les plus ressourçants ! Cette impression d’être coupés du monde, et puis encore et encore ces paysages à couper le souffle. En partant, nous nous sommes laissés la promesse d’y revenir régulièrement. Nous savons que c’est ce dont nous avons besoin pour refaire le plein d’énergie, de calme, de sérénité …
Et pour terminer, une pensée pour la gérante du seul et unique magasin de l’île qui a été très agréable ! Ici, lorsque l’on te parle, on a très vite tendance à te dire « tu » un peu comme si on se connaissait déjà, un peu comme si tu faisais partie du clan, un peu comme s’ils savaient que forcément tu reviendrais et que l’on se reverrait …
A très vite Hoëdic,
A.
Et la mini vidéo :